
Claude Makélélé sans doute un des plus grands milieux défensifs de l’histoire et joueur iconique ayant réinventé le poste de numéro 6. Il connu son prime à Madrid où après son départ les galaticques ne furent plus jamais été les mêmes. Son talent a ensuite profité à Chelsea où José Mourinho, qu’on surnommait encore à cette époque le Special One, en avait fait sa pièce maîtresse de son équipe.
Reconnu quelque peu sur le tard, Makélélé n’aura malheureusement pas connu les grandes heures de l’équipe de France. Il arrivera après les triomphes de la coupe du monde 98 et de l’euro 2000 dans un groupe France en perte de vitesse. Ainsi, il sera du voyage au Portugal pour vivre le cuisant échec de l’euro 2004 contre la Grèce et verra le titre de champion du monde lui échapper de peu contre l’Italie en 2006. C’est dans un reportage retraçant le parcours des bleus durant ce mondial, Rendez-vous le 9 juillet, que Claude Makélélé reviendra avec ses mots à lui sur le quart de finale contre le Brésil.
Pour rappel ce quart de finale de coupe du monde oppose les grandes gloires du Brésil de la fin des années 90 pour ce qui est sans doute leur dernier grand tournoi. Ainsi, le Brésil se présente avec des icônes nationales telles que Ronaldo, Ronaldinho ou Kaka. Cependant, pour Claude Makélélé rien d‘impressionnant ,soyez-en sûr ! Alors que dans le reportage Thierry Henry fait part de son admiration pour le maillot auriverde et « ses 5 étoiles » en expliquant qu’il ne s’agit pas de « l’équipe du coin », Claude Makélélé aura lui ses mots bien à lui pour exprimer son approche du match : « Brésil ou pas je m’en bats les c******* , Ronaldinho, machin, chouette, rien à foutre ».
La déclaration prise à brûle-pourpoint peut choquer mais à vouloir trop respecter l’adversaire le risque serait de perdre le match avant même de le jouer. Dans ce que nous dit Makélélé, il y a cette idée d’entrer sur le terrain avec la même détermination quelque-soit l’adversaire. Il est évident que vous regardez le pedigree de l’équipe que vous allez affronter mais cela ne doit pas aller plus loin. En effet, si vous commencez à réfléchir au palmarès individuel des adversaires ou des titres glanés par la sélection adverse vous allez vous mettre des barrières mentales. La déclaration de Makélélé ne doit pas non plus être interprétée comme un manque de respect envers les Brésiliens mais comme la volonté ferme de disputer crânement ses chances qu’importe qui est sur le terrain. En cela, Makélélé incarne le panache français qui ne s’exprime jamais aussi bien que lorsque l’équipe de France est au pied du mur ou face à une équipe dont tout le monde annonce la future victoire. Alors oui le langage n’est pas très fleuri mais qu’importe car seule la victoire est belle et Makélélé l’a bien compris !
Et vous qu’avez-vous pensé de ces mots de Claude Makélélé pour raconter son face à face avec le Brésil ?