Le cinquième Beatles

Lire ce roman de Vincent Duluc, journaliste à l’Equipe, sur George Best c’est se plonger dans l’Angleterre des années 1960/1970. Footballeur à Manchester United, G. Best est le reflet paroxystique de cette époque qui est celle de l’insouciance retrouvée et de tous les excès qui viennent après une liberté trop longtemps étouffée. La société vibre au son du rock and roll et de la révolution sexuelle grâce à la pilule. G. Best est au carrefour des deux, il est autant médiatisé que les Beatles et veut conquérir les trophées autant que le cœur des plus belles femmes du monde.

G. Best c’est donc l’histoire d’une vie vécue sans limites ni interdits. Cela vous hisse sur le toit du monde, ballon d’or en 1968, mais ça vous fait aussi vivre une véritable descente aux enfers : alcoolisme, dette et addiction aux jeux. Mort à 59 ans George Best aura laissé une trace indélébile dans l’histoire du football mondial : celle d’un génie mi-ange mi-démon qui aura été la première superstar de ce sport pour le pire et le meilleur.

 

 

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